L’histoire ne m’a pas intéressée, par contre la mise en place d’une sorte de nouveau canon de beauté féminine, si.
Neytiri, l’héroïne des Na’vi, est une sorte de mélange idéalisé de performances physiques,
mêlant l’animalité des fauves (le nez-museau, la dentition, les feulements, la gestuelle), des chauves-souris (les oreilles, l’acuité auditive) à la souplesse de danseurs, le tout bien sûr en taille de géant, ingrédient indispensable des contes. Sa stature, les dessins de sa peau me font penser aux bergers Massaï, à leurs coiffures, leurs bijoux et les peintures qui ornent leur corps. C’est un concentré très idéalisé de la beauté actuelle dans l’imaginaire mondial.
Elle est rapide, fière, intègre, un tantinet féministe, et très attachée au respect de son monde et de ses traditions.
Barbie, c’est un peu tout le contraire ! Consommatrice, centrée sur son look, des armoires pleines à craquer, une icône un peu « creuse », image de référence pour toutes les fillettes du monde.
Alors, les oreilles pointues en moins, la superposition de ces deux standards de beauté était trop tentante.
( Gabrielle Bonheur Chanel 1883 – 1971)
On ne présente plus celle qu’on appelle Coco ou Mademoiselle, « inventeur » d’un style qui révolutionna la mode. J’aime l’idée de cette femme fine qui a su utiliser les contraintes pour créer une allure qui gardera son nom.
J’aime bien l’idée de Barbie habitant au Ritz.
Nenhum comentário:
Postar um comentário